Nous sommes le dimanche matin, le 28 octobre 2007.
La nuit a été bonne, nous nous sommes réveillés à 6h, mais retapés!
A 7h nous descendons pour le petit déjeuner. Le phở quotidien ne nous tente pas, et j'apprécie les dosettes de café de Charles!
On obtient du pain français (très léger, un peu particulier...) avec une soucoupe de beurre que j'imagine artisanal, tout droit sorti de Mme bufflonne (ou bufflesse, merci Thang... je croyais qu'on disait bufflette!). Je le trouve un peu rance, mais, si c'est artisanal... Seulement voilà, tata Françoise me fait atterrir quand elle me dit que c'est une vieille margarine! Ça fait tomber le charme, mais il vaut mieux savoir la vérité....
Puis nous partons au marché. C'est un des marchés les plus fréquenté de la région, et les villageois viennent d'assez loin pour y déposer leur étal. Il est très animé, et conçu aussi bien pour les touristes que pour la population locale.
Peut être avec la fatigue, Diane fait un malaise pendant la ballade.
Les femmes des montagnes avoisinantes se promènent en ville avec leur costume magnifique aux couleurs vives. Elles sont superbes!
On se sépare, et je me sens totalement démunie face aux vendeurs... Je ne sais pas marchander, je déteste ça, et je n'ai pas imprimé le taux de change dans ma petite tête nulle en calcul. Impossible d'acheter quoi que ce soit ainsi. Je ne veux plus demander aux uns et aux autres de marchander pour moi, et ça me gâche le plaisir d'être là. Je rentre à l'hôtel pour me ressaisir. Il faudra que je note tout ça sur un papier, ça sera plus intelligent.
(Ce jour, on a 22 000 Việt Nam dong pour un euro).
Une fois écrit, ça vient plus vite, mais ce marchandage est pour moi une épreuve!
Heureusement, j'obtiens l'aide précieuse et patiente de mamie Cùc surtout, et des uns et des autres aussi tout au long du séjour.
Puis nous nous retrouvons tous ensembles avec nos bagages bouclés dans le hall de l'hôtel pour le départ.
Nous sommes à 110km de Sapa où nous irons cet après midi.
Les paysages sont magnifiques.
Nous y voyons les coutumes et l'artisanat de ses habitants, les Dzao.
Les femmes vous assaillent avec leur hotte remplie de leurs tissages et travaux de couture divers...
Nous reprenons le chemin de Sapa,où nous arrivons en fin d'après midi.
La ville est blottie dans un écrin de verdure, au cœur de la montagne.
Une fois installés, nous avons du temps pour aller nous y promener. La population est constituée de Hmong et de Tzao.
Nous nous retrouvons en début de soirée devant une fondue vietnamienne dans le restaurant de l'hôtel.
Au Việt Nam, nous prenons toujours nos repas vers 18h 30 pour être servis.
Nous sommes bien fatigués et rentrons dans nos chambres, situées dans l'annexe de l'hôtel. Une douche chaude est bienfaisante malgré le mince filet d'eau obtenu.